Paris, capitale mortelle des chaleurs estivales !

Alors que le printemps est arrivé depuis quelques semaines, l’été se présente déjà comme une période possiblement très chaude. Le dérèglement climatique crée des périodes de canicule de plus en plus fréquentes et intenses en température. 

Avec ce constat, les Parisiens ont pu découvrir avec stupeur une étude réalisée par The Lancet Planetary Health. Ce service relié à la célèbre revue scientifique britannique a affirmé que Paris serait la plus mortelle en cas de canicule. 

Certaines familles doivent se rappeler des 15 000 décès lors de la canicule de 2003. C’est également plus de 10 000 victimes des hautes chaleurs de l’été 2022 qui avait été recensées. Avec l’enchaînement de ces phénomènes climatiques extrêmes, des études prévoient des hausse de mortalité significatives liées à ces températures selon l’Agence Européenne de l’Environnement. 

Le journal a comparé plus de 824 villes du “Vieux Continent” grâce à des données météorologiques, démographiques et socio-économiques. Le résultat est sans appel, Paris est la ville la plus mortelle face à notamment les grandes chaleurs estivales. 400 personnes en moyenne sont morts prématurément dans la capitale chaque année estivale depuis 2003.

Nous avions déjà mentionné les raisons de cette surmortalité dans la Ville-Lumière dans un précédent article. La bétonisation qui absorbe la chaleur puis la rejette dans l’atmosphère, la réverbération des vitres des immeubles crée de véritables îlots de chaleur. Plus de 10 °C de différence pouvait être ressentis entre Paris et Fontainebleau par exemple en juillet 2022. 

Paris souffre d’un manque de végétation contrairement aux autres départements franciliens. La municipalité parisienne doit réfléchir à développer plus de surfaces végétales, de points d’eau pour rafraîchir l’atmosphère. 

Un problème d’autant plus urgent que le changement de température agit 2 à 3 fois plus vite en Europe de l’Ouest que dans d’autres régions occidentales. Imaginez 10 degrés de différence entre les zones rurales et urbaines, et reportez ce chiffre sur des températures caniculaires de 40 degrés ressenties à Paris. Un constat qui fait froid dans le dos… 

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