La pollution à Paris : un danger quotidien !

On le sait, Paris est très pollué. Entre les gaz d’échappement notamment dû aux embouteillages, aux chantiers, à l’agriculture, la capitale attise de nombreuses critiques concernant la qualité de son air. Et pour cause, à Paris, 50% de l’espace public est réservé aux voitures. 

Selon la Mairie de Paris, 65% des rejets en dioxyde d’azote sont dûs au transport routier. Provenant surtout du diesel, sa concentration dans l’atmosphère peut entraîner des risques pulmonaires. 

Les habitations représentent quant à elles presque la moitié des rejets en particule fine, responsables également de problèmes respiratoires chez les riverains. 

Au-delà des apports de l’air extérieur, il existe donc des sources potentielles de pollution dans les bâtiments.

Les appareils à combustion comme le chauffage, le chauffe-eau, la gazinière sont des cibles à suivre pour réduire la pollution. En période de forte chaleur, cette pollution peut même s’accroître : entre l’utilisation massive des climatiseurs dans les habitats et les automobiles. 

La pression atmosphérique entraînée par la chaleur impacte également l’air en bloquant la circulation de l’air au-dessus de la capitale. 

Les espaces verts étant très peu présents à Paris, l’absorption du carbone par les arbres est donc d’autant plus faible. Le rejet en oxygène s’en trouve donc moins important. Ce processus naturel appelé photosynthèse est d’ailleurs une source de critique, mais également de propositions pour reverdir la capitale.  

La Ville-Lumière ne brille donc pas en termes de qualité de l’air.  Elle est d’ailleurs classée première parmi les villes les plus polluées de l’Hexagone non seulement en termes de particules fines ou de monoxyde de carbone.

Les conséquences de cette pollution sont déjà visibles. Entre des problèmes respiratoires dû à l’absorption des particules fines ou de l’ozone, et les gaz à effet de serre, Paris demeure une ville peu respirable. Il faut cependant préciser que les ¾ des rejets en carbone sont dûs à des sources extérieures telles que les transports aériens et routiers hors Paris. Des progrès ont, de plus, déjà été fait, mais la qualité de l’air semble régulièrement défavorable à la capitale. 

Un fait s’impose : les Parisiens peuvent subir des problèmes bien plus graves que la simple transpiration ! 

Les maladies consécutives à l’absorption de CO2 en excès mènent en effet, à des cancers aux poumons, des maladies respiratoires et à un affaiblissement des mécanismes de défenses immunitaires. Environ 6 220 décès en 2019 seraient dus à cette pollution dans l’agglomération , selon une étude d’AirParif et de l’Observatoire Régional de Santé (ORS), publiée en février 2022. 

Respirez mieux en Ile de France et déménagez pour vivre au vert avec Mieuxqueparis !