Ce début d’octobre 2023 étonne le pays entier. Nous sommes en octobre et pourtant les températures dépassent encore les 25 degrés à Paris. Si le phénomène n’est pas si surprenant dans le sud de la France, les Franciliens agréablement étonnés restent tout de même perturbés par cette hausse record.

Si les derniers étés se montrent de plus en plus indécis en termes de température, le reste de l’année l’est tout autant. Les canicules se succèdent et la population suffoque sous les températures anormalement fortes, combinées à la pollution de la capitale qui rend l’air rapidement irrespirable. C’est en effet à Paris que ces fortes chaleurs sont les plus difficilement vécues dans l’hexagone. Selon Airparif, l’observatoire de la qualité de l’air en Île-de-France, la qualité de l’air est analysée comme très moyenne voire moins bonne selon les jours. 

Communément appelé « îlot de chaleur urbain », certains quartiers parisiens peu aérés et enfermant la chaleur se montrent plus durs à vivre.  

Des préoccupations hors saison.

Les questions climatiques taraudent les Parisiens et pour cause, leur quotidien au milieu du béton qui absorbe la chaleur, laisse peu de place à la brise rafraîchissante qu’offrent des lieux à la fois plus ouverts et plus verts. Si ces hausses de températures estivales sont déjà symptomatiques du dérèglement climatique, leur apparition au début de l’automne l’est tout autant. 

Ces chaleurs inédites posent de nouvelles interrogations : comment vivre dans une fournaise urbaine qui s’étend sur des périodes de plus en plus longues ?  Même avec une bonne isolation de son logement, il est difficile d’échapper à la sensation d’étouffement dans les rues de la capitale. 

Seuls quelques quartiers boisés ou en hauteur permettent au vent et à l’ombre de rafraîchir les rues. Pour le reste, les hauts immeubles et l’absence de verdure créent un dôme de chaleur qui accentue bien souvent des odeurs désagréables. Si on se réjouit de se balader sans veste une nuit d’été, il reste difficile de s’imaginer vivre des mois entiers dans ce brasier urbain. En outre, des fortes chaleurs, combinées à d’autres facteurs peuvent provoquer ce qu’on appelle des pics de pollution à l’ozone. Les polluants issus notamment du trafic routier et des industries affectent l’air parisien de manière plus importante sous l’action des rayons du soleil selon Airparif.

Toutes ces préoccupations estivales pourraient s’étendre à des périodes hors saison. 

Vivre dans les communes périphériques, une solution? 

Les communes en périphérie de Paris sont aussi concernées par ces hausses de températures inhabituelles. Cependant, elles possèdent des atouts dont Paris est dépourvu. Le ressenti de ces expériences climatiques est plus tolérable car les espaces aérés qu’elles offrent sont plus conséquents mais aussi et surtout plus verts.

Les arbres agissent comme de véritables climatiseurs naturels et permettent de baisser les températures de quelques degrés grâce au phénomène d’évapotranspiration comme l’explique L’ISYEB (Institut de Systématique, Évolution, Biodiversité). De plus, les coins d’ombre qu’ils fournissent peuvent être déterminants dans une telle étuve urbaine.

Mais ce n’est pas tout, seule la périphérie parisienne vous propose de fraîches balades en forêt ou au bord de lacs et autres bassins que la capitale ne peut s’offrir. C’est le cas, par exemple, du département des Yvelines, appelé « poumons vert de l’Ile-de-France » avec ses 73 forêts qui procurent une atmosphère champêtre.

Laissez-vous convaincre par le confort d’une commune francilienne, tout en restant à quelques pas de Paris. Offrez-vous les moyens de posséder votre propre espace extérieur dans lequel ces hausses de température seront l’occasion de prendre des repas dehors pendant des mois.

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Laura Fortuny