L’immobilier et les séniors : les liaisons fructueuses

Tandis que la réforme des retraites a fait couler beaucoup d’encre pour de nombreux Français, l’immobilier et les séniors sont au centre de toutes les attentions. Ces millions de clients potentiels qui représentent à eux seuls 20% de la population sont des demandeurs actifs de biens immobiliers. Se rapprocher de leurs petits-enfants, des façades maritimes ou d’une maison de retraite sont autant de raisons pour la mobilité résidentielle des séniors. 

Selon une étude de la Caisse des Dépôts, environ 5 % des 55-64 ans changeraient de lieu de résidence chaque année. 

Un chiffre beaucoup plus grand que pour les jeunes adultes, sachant que plus l’âge des séniors évoluent, plus cette tendance s’accentue, exception pour les 64-75 ans. 

Cette partie de la population peut donc représenter une véritable clientèle immobilière. 

Si on observe de plus près cette étude, on s’aperçoit que les 55-69 ans s’installant vers des communes peu denses ou très peu denses sont plutôt des personnes diplômées du supérieur. Ce haut niveau “culturel” représente donc également un pouvoir d’achat plus élevé. 

Un couple de retraité percevrait au total 2890 euros de revenu en moyenne selon l’institut CSA. C’est donc un chiffre moyen qui prouve que certains retraités peuvent profiter d’un revenu plus élevé que ce chiffre affiché. Rappelons également qu’on ne mentionne pas le patrimoine déjà en leur possession, ce qui prouve encore plus leur haut potentiel de pouvoir d’achat. 

L’accès au soin n’est pas forcément un critère recherché par les séniors. Si les littoraux les attirent, ils peuvent également profiter d’une offre de soins plus élevée que dans leur commune d’origine. Mais lorsqu’ils font le choix d’une commune limitrophe par rapport à lieu d’origine ou vers des zones plus rurales, les personnes âgées doivent s’attendre à s’éloigner des services de santé. Les espaces verts et les petits commerces suffisent à cette population encore indépendante physiquement. 

Cependant, les plus âgés se rapprochent des EHPAD qui représentent un coût important. C’est pour cela que le prix de l’immobilier devient un critère crucial dans un âge avancé. Les différences de prix entre la capitale et la région francilienne s’imposent donc dans le choix des séniors. D’autant plus que les EHPAD sont bien moins chers en Ile-de-France qu’à Paris. 

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