L’immobilier connaît une baisse de prix généralisée !
Si les observateurs du marché immobilier possèdent chacun leur sources statistiques, tous font le même constat : la baisse des prix de l’immobilier !
Depuis des mois, les taux d’intérêts ne cessent de grimper, pour atteindre 4,5 % d’ici la fin de l’année ! Conséquence, les prix de l’immobilier ont débuté mécaniquement leur dégringolade. En effet, les prix de l’immobilier peuvent baisser lorsque les taux d’intérêt sont élevés pour plusieurs raisons.
D’abord, lorsque les taux d’intérêt sont élevés, les coûts de financement immobilier augmentent. En conséquence, moins de personnes sont en mesure d’acheter des biens immobiliers, ce qui réduit la demande.
Une baisse de la demande peut justement entraîner une diminution des prix de l’immobilier, car les vendeurs peuvent être contraints de réduire leurs prix pour attirer des acheteurs.
De plus, lorsque les taux d’intérêt sont élevés, d’autres investissements, tels que les obligations, les comptes d’épargne ou les placements à revenu fixe, deviennent plus attrayants en raison des rendements plus élevés qu’ils offrent.
La baisse du prix moyen du m² engagée depuis quelques mois s’est notamment poursuivie à Paris : 10 779 euros par mètre carré représente le prix médian à l’heure où nous écrivons ces lignes, selon le Figaro immobilier.
Selon une autre source, le baromètre de Century 21, l’Ile-de-France connaît un recul de prix de 8,9 % pour les appartements et de 10,5 % pour les maisons. La capitale pourrait d’ailleurs passer sous le seuil des 10 000 euros le mètre carré d’ici la fin de l’année 2023. Une baisse spectaculaire selon Meilleursagents : en un an, cette chute serait la plus forte depuis deux décennies !
Ces chiffres ne compensent cependant toujours pas l’évolution des taux d’intérêts. De nombreux dossiers de crédits connaissent toujours un refus catégorique. (Toutefois, peut-être un peu moins aujourd’hui) Environ la moitié des demandes de crédit auraient été refusées au premier semestre 2023 selon les Magnolias.
Les investisseurs peuvent donc être moins enclins à investir dans l’immobilier, ce qui peut également réduire la demande pour les biens.
“Les statistiques du ministère de la Transition écologique chiffrent à environ 371 000 le nombre de nouveaux logements autorisés à la construction entre octobre 2022 et septembre 2023, soit une baisse de 28% sur un an” rapporte France info.
La réalité est cependant plus complexe : les taux de rentabilité des investissements dans la pierre restent en général très intéressants selon les spécialistes.
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