L’Ile-de-France, un havre de paix pour la sécurité !
Si la sécurité impacte la vie des Français, ce critère est devenu un véritable besoin pour la qualité de vie. Un enjeu bien plus respecté en Ile-de-France que dans la capitale.
Harcèlement, vols,viols, agressions, sont devenus le quotidien de nombreux parisiens. Si les actes de délinquance ont globalement diminué dans la capitale par rapport à la période pré-covid, certains quartiers font exception. De nombreux habitants ou habitués de ces lieux, ont choisi de quitter la capitale pour ces raisons de sécurité
La colline du crack offre un tableau peu reluisant de la ville-lumière. Initialement situé Porte de la Chapelle, le démantèlement de la zone a déplacé ce problème anxiogène à la Porte de la Villette. Le crack est une drogue très addictive et puissante, qui impacte avec force la vie de ces fumeurs. Ce gérant de café à proximité témoigne en toute franchise :
“ le premier truc que je fais le matin, en arrivant ici (…) c’est ramasser les excréments… (ndlr: des fumeurs de cracks). Ils crient, il poussent, il “emmerdent” le monde” (sources : France 24). Conséquence, une perte de chiffres d’affaires pour son commerce.
Autre quartier bien connu, le Trocadéro. Un lieu dont il faut se méfier… «Le Trocadéro est devenu un point de fixation de la délinquance. C’est un peu le nouveau Barbès. Il y a beaucoup de vols à l’arraché et de vols avec violences», explique Matthieu Valet, porte-parole du syndicat indépendant des commissaires de police (SICP).
« Le sentiment d’insécurité augmente le soir et la nuit, notamment dans les transports en commun : près des deux-tiers des Parisiens s’y sentent souvent en insécurité » selon un sondage Ipsos de 2019 pour la Ville de Paris.
Ce même sondage révèle que ce sont plutôt les incivilités qui inquiètent les riverains. Près de la moitié des parisiens ont peur des agressions physiques (42%) ou verbales (52%), et encore plus les femmes. Pour 69 % des Parisiens, les effectifs de police sont d’ailleurs insuffisants pour les protéger contre ces phénomènes violents, tandis que plus de 4 habitants sur 5 souhaiteraient avoir une police municipale.
Quels atouts possèdent l’IDF face à cela ?
Les chiffres officiels du ministère de l’Intérieur donnent des chiffres plutôt favorables, concernant notamment une police de proximité.
Les 1 528 533 habitants du Val d’Oise jouissent de 618 agents de police municipale soit un policier pour moins de 2500 habitants. Un ratio similaire pour les Yvelines et le Val-de-Marne. Si on ajoute la police nationale et la gendarmerie, la couverture sécuritaire dans ces territoires devient encore plus vaste. La police municipale a pour qualité d’être plus rapide du fait de leur connaissance de leur territoire d’action. Certaines communes proposent même des surveillances régulières de votre logement lorsque vous partez en vacances. La ville de Paris ne possède pas cette police de proximité, ce qui chagrine de nombreux parisiens.
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