Les animaux de compagnie à Paris vs IDF
Que serait la vie sans nos petits compagnons à quatre pattes ?
Une réponse facile pour de nombreux français. Néanmoins, l’épanouissement de nos animaux peut être bien différent en fonction de leur lieu de vie. Un sujet majeur pour les parisiens puisque 30,7 % des ménages parisiens possèdent un chien ou un chat. Loin de la capitale, ces petites boules de poils semblent bien plus heureux…
Si les chiens pouvaient parler, peut-être qu’ils vous demanderaient de les emmener dans un grand espace vert pour se dégourdir les pattes. L’idée du béton quotidien semble n’être pas une vie de rêve pour nos petits compagnons.
Paris paraît éloigné de cet idéal. La fondation 30 millions d’amis a réalisé un classement en mai 2021 des villes amis des animaux. Le bilan n’est pas très brillant, la ville-lumière n’est que 29ème !
Nous avons posé la question à un vétérinaire installé dans les Yvelines où il a toujours travaillé.
“Je ne pense pas que l’espérance de vie soit supérieure à la périphérie qu’à Paris”, toutefois “si je dois donner un avis peut-être d’expert, de professionnel de santé de l’animal, le bien-être du chien à Paris, j’en doute, même du chat. Vivre dans un loft de 200m2, c’est vrai que ça ne court pas les rues. C’est vrai que l’animal parisien aurait peut-être sa place ailleurs”
Ce n’est donc pas tant un manque d’amour des propriétaires pour leur animal mais un choix de vie imposé qui n’est pas idéal pour ces animaux. Le spécialiste affirme :
“Je pense que les Parisiens donnent la même affection à leur animal mais ils ne prennent pas conscience du besoin qu’a un chien de sortir au moins deux-trois fois par jour et avoir un peu plus de liberté et d’espace (…) C’est vrai que le golden retriever qui fait ses 10 minutes de petites promenades, dès fois ça fait un petit peu mal au cœur, c’est pas de sa faute.”.
Sans rentrer dans la caricature facile, cet expert précise que les parisiens ne sont pas réellement des maîtres indignes : “Il y a une espèce de déni. Ils estiment que leurs chiens sont heureux, qu’ils s’en occupent bien alors que ce n’est pas forcément le cas. Dans leur for intérieur, ils aimeraient apporter des soins légitimes et adaptés à leur animal”.
L’entraide n’est pas non plus un phénomène bien répandu dans Paris “A Paris, tout est anonyme, ils ne connaissent pas leurs voisins, ils ont du mal à reconnaître le chien du voisin (rires)”
Le constat est donc sans appel pour le vétérinaire. Il fait bon vivre à la campagne ou en “zone semi-urbaine” pour les animaux. La plupart des sites spécialisés recommandent une activité physique régulière pour nos compagnons. La sédentarité ne répond pas a priori à ce besoin vital d’épanouissement :
“ Ils devraient mener une vie qui correspond à leur espèce. Le bien-être animal, c’est vraiment le plus important. Dans la zone francilienne, un chien ou un chat pourront avoir une vie plus saine, ils seront plus épanouis en zone semi-rurale”.
Dans cet ilôt agréable des Yvelines ( ndlr les communes de Villennes-Sur-Seine ou encore Medan sont situées près de la Seine) par exemple.
L’ile de France offre donc un cadre de vie privilégié pour nos petites boules de poils, ce qui nous pousse à réfléchir sur l’aménagement de l’urbanisme. Les espaces de promenade, les parcs, les jardins, les champs sont des endroits appréciés de nos animaux.
La bétonisation croissante dans les grandes villes est un processus négatif pour ces derniers, ce qui fait réagir notre interlocuteur : “On risque d’avoir une prise de conscience rapide, car l’urbanisme n’est pas prêt de s’arrêter à Paris et ça s’étend de plus en plus avec le Grand Paris. Notre secteur, il faut le conserver au maximum, il va devenir une denrée rare”.
Alors faites le choix de ce privilège : choisissez le bien-être de votre animal. MieuxqueParis.com va vous aider à trouver l’offre immobilière idéale pour répondre au besoin de votre petit compagnon préféré.
Thomas Guidal
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