La taxe foncière augmentée à Paris pour 2023 !
La mairie de Paris vient de faire une annonce peu réjouissante. Dès l’année prochaine, la taxe foncière va augmenter de 52 % dans la capitale. C’est dans une lettre du 7 novembre que cette nouvelle a fait l’effet d’une bombe.
Les Parisiens ont en effet été surpris !
Les précédentes annonces d’Anne Hidalgo indiquait une toute autre orientation : aucune taxe augmentée durant son mandat municipal.
La maire de Paris a donc changé d’avis, compte tenu d’une situation très particulière qu’est l’inflation qui impacte de plus en plus tous les Français.
Cette décision est une conséquence logique de la conjoncture actuelle. Avec l’augmentation du coût des factures énergétiques et des travaux très présents dans la capitale, le budget municipal nécessite un rééquilibrage financier. La maire de Paris a également dénoncé le peu d’aides de l’Etat pour les collectivités. Un point de vue qui a d’ailleurs fait réagir le gouvernement.
Selon Le Journal du Dimanche (JDD) « le montant de la taxe foncière passera de 438 à 665 euros en moyenne pour un logement de 50 mètres carrés, de 576 à 874 euros pour un 75 mètres carrés, selon la Ville, qui escompte ainsi des recettes supplémentaires de 586 millions d’euros l’an prochain. Ce qui lui permettra de continuer à investir, à hauteur de 1,7 milliard d’euros en 2023, et de n’emprunter « que » 514 millions (contre 860 millions cette année) ».
Un surcoût qui va augmenter la charge des propriétaires mais aussi des locataires.
En effet, cette hausse du montant de la taxe foncière payée par les propriétaires sera répercutée sur le prix des locations. Le prix des biens étant déjà élevé, les spécialistes s’inquiètent d’un ralentissement tenace du marché immobilier déjà impacté.
Une annonce qui ne plait sûrement pas aux principaux concernés. Les Parisiens connaissent déjà la vie chère dans la capitale. Entre le paiement du parking pour les deux roues motorisés thermiques et l’inflation générale dans le quotidien, la facture devient de plus en plus salée contrairement à des prix moindres en Ile-de-France. Voyez notamment le prix des courses au supermarché, nettement inférieur dans les départements franciliens plutôt qu’à Paris.
Sachant que le logement représente selon l’INSEE plus de 20 % des dépenses de la plupart des ménages franciliens, un choix s’impose : quitter la capitale pour libérer du pouvoir d’achat en diminuant ses dépenses en termes de logement. Un choix donc judicieux.
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Thomas Guidal