La pollution sonore en ville
La France est un pays emblématique. C’est sur son territoire que l’on trouve la région la plus touristique au monde: L’Ile-de-France. Vous le savez, cette célébrité est due au rayonnement planétaire de la très fameuse ville lumière, Paris. Avec ses 44 millions de visiteurs en 2022, Paris est bien plus qu’une simple capitale, elle est un symbole, une icône. En outre, elle est aussi un lieu de rencontre pour toutes sortes de professionnels venus des quatre coins du monde. Cette densité, comme chaque grande ville, s’accompagne de son lot d’inconvénients dans lequel on retrouve l’un des plus lourds, le bruit.
Parmi les innombrables désagréments que l’on pourrait citer dans le quotidien parisien, le bruit est l’un des plus importants car il est l’un des plus fatiguant. Entre les travaux, le métro, les terrasses parisiennes mais surtout le trafic routier, le bourdonnement urbain peut rapidement s’avérer déboussolant. En 2022, une enquête menée par l’IFOP à la demande de l’association JNA (Journée Nationale de l’Audition), révèle que « 65% des Français déclarent être personnellement gênés par les nuisances sonores (79% en agglomération parisienne) et 21% estiment que leur sensibilité au bruit a plutôt augmenté depuis la crise sanitaire (30% en agglomération parisienne). ».
Les conséquences d’une telle pollution
Davantage qu’une simple nuisance, l’environnement sonore constitue un véritable sujet de santé publique. De fait, les conséquences de la pollution sonore peuvent s’avérer dramatiques. Selon l’Agence européenne de l’environnement (AEE) en mars 2020, elle peut entraîner des troubles du sommeil, des cardiopathies ischémiques (maladies coronariennes), des troubles anxieux et dépressifs et parfois même la mort de manière prématurée (au moins 12 000 en Europe chaque année selon l’AEE).
En Ile-de-France, l’observatoire régional du bruit (Bruitparif) nous informe que ces nuisances acoustiques ont aussi un coût financier qui représenterait 42,6 milliards d’euros par an. Cela représente 29% des coûts nationaux engendrés par les nuisances sonores qui s’établissent à plus de 147 milliards d’euros sur le territoire français.
Ces dépenses représentent l’accumulation des coûts de nature diverses telles que la valorisation économique de « 158 000 années de vie en bonne santé perdues chaque année par les franciliens » et les dépréciations immobilières engendrées, entre autres.
L’isolation phonique
Aussi, si Paris est connue pour son architecture des paramètres sont à prendre en compte dès lors qu’il est question de l’achat d’un bien immobilier. S’il paraît évident que l’isolation thermique est importante (voir article passoires thermiques), il le semble peut-être moins lorsqu’il s’agit d’isolation phonique. Pourtant, ces isolations sont décisives quant à la qualité de vie et de santé des habitants. En ce sens, elles sont un facteur primordial lors d’une transaction immobilière.
Bien sûr, il existe certaines isolations phoniques remarquables qui permettent aux habitants de pouvoir se reposer convenablement. Néanmoins, il est préférable de s’extirper de cette pollution sonore éreintante et de s’installer hors de la capitale. Grâce à ses grands espaces verts et une densité moindre, il est aisé de dire que le quotidien en région parisienne est MieuxqueParis.com.