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Les nuisances sonores à Paris.

Posté par thomas le 19/12/2022
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Le bruit est-il vivable à Paris ? C’est tout l’objet d’une étude réalisée par le CRÉDOC (Centre de Recherche pour l’Etude et l’Observation des Conditions de vie à la demande de BRUITPARIF. Cet institut d’observation du bruit nous livre les derniers ressentis des habitants franciliens concernant le bruit et les nuisances sonores. 

L’introduction du rapport nous donne tout l’enjeu de ce sujet : “ Si le bruit est loin d’être la première cause d’inconfort auxquels les répondants étaient soumis (le coût de la vie, l’insécurité et, d’un point de vue plus environnemental, la pollution de l’air arrivaient en tête des inconvénients liés au fait de résider en Ile-de-France), il n’en reste pas moins que la gêne induite par le bruit dans la vie quotidienne est réelle, protéiforme (bruits subis ou bruits choisis, bruits au domicile, sur le lieu de travail, pendant les transports …) et qu’elle a des incidences notables sur la qualité de vie, la santé et les relations à autrui “ 

C’est donc un groupe de plus de 3000 répondants représentatifs de la population francilienne qui ont été interrogés fin 2021. 

Que nous disent ces résultats ? 

Les habitants des Yvelines, de Seine-et-Marne et du Val d’Oise se sont d’abord moins tournés vers le bruit extérieur dans leurs choix des principaux défauts de leur lieu de vie. Un écart de l’ordre de 7% entre les Yvelines (33%) et Paris (40%).

Cependant, si on étudie les défauts recensés cette fois par quartier, c’est le bruit qui occupe la tête des critiques, pour 44% des répondants. Un résultat qui passe devant                                   “ l’environnement dégradé” et la “pollution de l’air”, mais qui est à nuancer lorsque l’on regarde certaines catégories.

Un peu plus de la moitié des habitants de la capitale sont insatisfaits de l’environnement sonore contre 33% dans les Yvelines. 

“ A Paris, une personne sur trois (33%) se plaint du bruit lié aux activités de bars, restaurants, etc. : c’est le premier facteur de bruit cité s’agissant des activités ”

Mais les avis divergent selon les caractéristiques spécifiques des répondants : 

“Les plus jeunes et les plus éloignés de la capitale sont un peu moins préoccupés par les questions relatives au bruit”. La gêne est donc accentuée du fait de l’âge plus important. 

En terme géographique, les Parisiens sont les plus nombreux à se sentir impactés par le bruit à domicile : 67% des répondants parisiens contre 48% dans le Val d’Oise par exemple. 

Les activités liées à des établissements festifs et de restaurations sont les principales sources de bruits gênants pour les Parisiens. Même observation pour les chantiers. La capitale concentre en son sein toutes ces activités, ce qui déplaît donc à ses habitants parisiens.

Le bruit représente même un critère non-négligeable dans le choix du logement. Certes, la salubrité, l’ensoleillement, la vue, les espaces verts sont en haut de la hiérarchie fixée par les personnes interrogées. Mais le bruit vient juste après. Si le bruit peut passer au-delà de ces critères, le plaisir d’habiter dans un lieu calme reste tout de même dominant. 

55% des répondants ne possèdent pas de moyens d’isolation sonore. Ce sont plutôt des ménages aisés qui s’offrent ce luxe. Ces derniers compensent donc ce défaut de leur environnement par des travaux adéquats. Mais les communes plus petites représentent une opportunité rare pour leur faible niveau sonore parasite. De ce fait, on ne peut que constater un plus grand calme phonique plus on s’éloigne de la capitale, et des grands centres urbains. 

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