Bricks, Homunity,… : les champions du crowdfunding immobilier
Dans l’archipel du marché immobilier, il existe de nombreuses îles avec des trésors à découvrir. Le crowdfunding immobilier fait partie de ces terres à visiter pour se tourner vers un investissement immobilier.
Parmi les acteurs du secteur, Bricks incarne ce marché alléchant, en faisant de “l’investissement locatif à 10 euros” une devise et une promesse de vente.
L’enseigne aurait levé sur son site Internet 60 millions d’euros financés par des investisseurs. Un processus qui a permis de financer 50 immeubles, et cela grâce à plus de 270 000 membres !
Un moyen de pouvoir “diversifier son portefeuille d’investissement” sans devoir gérer toutes les “paperasses” administratives. C’est donc l’argument de la facilité.
Un utilisateur achète des obligations, appelées “bricks” d’une valeur de 10 euros. Cette somme pourra servir à la création d’un projet immobilier tel que la construction d’un immeuble ou sa réhabilitation par exemple. En obtenant cette obligation, le porteur du projet doit s’engager à rembourser l’investisseur mais aussi à lui verser des taux d’intérêts. C’est ainsi que la rémunération de l’investisseur commence !
Outre la facilité, c’est bien l’expertise du service qui offre un nouvel argument de vente ! Les projets proposés sont analysés par la plateforme pour définir ou non sa viabilité.
La rémunération de la plateforme se compose d’abord sur des frais de retraits bancaires des investisseurs, autour de 1,20 euros hors-taxe par retrait.
Mais la principale source de profit du service repose sur des honoraires autour de 5 à 10% du retour sur investissement. Le “montant total collecté par projet et facturé aux porteurs de projets” selon les mots de Bricks.
Selon nos informations, le taux de rendement attendu de ces investissements va de 6 à 8% !
Dans le contexte d’inflation autour de 5%, investir dans l’immobilier sans casser sa tirelire peut représenter une belle opération financière.
Si Bricks a choisi de se tourner plutôt vers des bâtiments d’habitation, il existe d’autres “concurrents” se concentrant sur des bâtiments dédiés à d’autres fonctions tels que des bureaux, des commerces, etc.
L’un d’entre eux s’appelle Homunity, mais il ne représente qu’une infime partie du marché du crowdfunding, en plein développement depuis des années. Face à la masse d’informations parfois contradictoires et franchement naïves sur l’investissement, les utilisateurs cherchent des sources de revenus sûrs.
Rappelons que le taux d’épargne moyen des Français représente entre 16 et 18% des revenus : un chiffre bien plus grand que d’autres pays. Cela montre une certaine frilosité des habitants de l’hexagone concernant la circulation de leur épargne dans l’économie. Les Français se tournent plutôt vers le livret A, le PEL, avec des taux en deçà de l’inflation.
Malgré ces arguments, le marché du crowdfunding enregistrerait un léger ralentissement depuis quelques mois, notamment en termes de montants levés pour les investissements.
En cause, “ La flambée des taux plombe l’accès au crédit des ménages et la dette des entreprises du bâtiment, et l’inflation des matériaux renchérit le coût des chantiers” selon le Figaro Economie.
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