Paris s’éveille… cambriolé !

L’INSEE et le ministère de l’Intérieur se sont associés pour une étude des cambriolages en fonction des territoires. Quel est le constat de cette étude ?

Sur les 46 520 cambriolages recensés en 2022 par la police et la gendarmerie, ces actes de banditisme se concentrent dans les grandes agglomérations franciliennes. Des habitants plus aisés, et autant de possibilité de vols que le grand nombre d’habitants de ces grandes villes. L’anonymat des nombreux riverains et même du voisinage renforce la discrétion des malfaiteurs. 

Cela d’autant plus que de plus en plus d’appartements parisiens subissent la massification du phénomène “airbnb”. Avec tant de turn-over dans les immeubles de la capitale, peu de surveillance semble pouvoir s’activer, comme le déplore une riveraine du IVe arrondissement dans le Parisien.  

Par comparaison, l’institut statistique donne le chiffre de 8,1 cambriolages pour 1000 habitants par an dans ces territoires très denses, contre “ 6,7 ‰ dans les zones urbaines de densité intermédiaire et 5,7 ‰ dans les communes rurales périurbaines”. Un chiffre qui atteint les 8,7 pour 1000 habitants dans la capitale ! 

Un dernier enseignement pour cette étude, la disparité des taux de cambriolages toujours dans la Ville-Lumière. L’ultra-centre de Paris incluant le faubourg Saint-Germain ou l’Île de la Cité est le plus densément cambriolé. 

Un deuxième cercle autour de cette partie centrale dans “ les quartiers de Grenelle, Chaillot, Faubourg Saint-Honoré, Opéra jusqu’à République et la face ouest de la gare d’Austerlitz”  selon les mots du Parisien. 

Étonnamment, les quartiers de Passy et Auteuil échappent un peu plus à ces faits de criminalité, du fait de s’être mieux dotés d’alarmes, de gardiens, de portails difficilement franchissables ainsi qu’un réseau de voisinage plus attentif. 

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