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Le marché immobilier fait grise mine (avril 2023)…

Posté par thomas le 07/04/2023
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Presque tous les médias en parlent, les crédits immobiliers ont diminué de 40% en un an selon la Banque de France, dont 32% hors renégociations. Une chute spectaculaire qui démontre le ralentissement de l’économie immobilière, du marché. 

Les taux d’intérêt poursuivent toujours leur hausse depuis quelques mois pour atteindre parfois presque les 3 % sur 20 ans. Un crédit coûte donc de plus en plus cher, d’autant plus que le prix au m2 dans les grandes villes ont nettement accru. 

Pour un même m2, un ménage doit beaucoup plus dépenser. Les territoires périphériques semblent donc avoir le vent en poupe. Selon le courtier Cafpi,  pour une mensualité de 1000 euros et un crédit sur 20 ans, un acheteur peut espérer obtenir un bien de 18m2 sur Paris sans apport. 

Toutefois les banques aujourd’hui pour octroyer un prêt apprécient 30% d’apport minimum selon Empruntis. Ainsi, pour ce même remboursement de crédit, il vous faudra débourser 75 000€ en apport et vous endetter sur 12 ans ou prétendre à bien de surface supérieure pour un remboursement sur 20 ans.

Certes, certaines villes ont connu une hausse spectaculaire de ces prix, Paris semble en effet hors-jeu du fait des prix déjà très élevés auparavant.

Selon la Banque de France, “ 12,2 milliards d’euros de crédits immobiliers – hors renégociations – ont été accordés en février. C’est 32% de moins qu’il y a un an”.

La baisse du pouvoir d’achat des ménages explique notamment ce ralentissement du marché. Mais c’est surtout au niveau bancaire qu’on trouve un vrai facteur : les crédits accordés sont en chute, moins 40 % sur un an selon le journal de 20h de France 2. 

Les taux d’usure freinent les possibilités d’emprunt auprès d’une banque. Ce mardi, le gouvernement a annoncé à l’AFP que ce taux d’usure sera relevé à 4,24% pour les prêts de 20 ans et plus. 

Les autorités de régulation, tout comme les agences immobilières, envisagent également d’accroître les taux d’endettement aujourd’hui à hauteur de 35% des revenus contre 30% aujourd’hui. Il s’agira également d’étendre les périodes de remboursement maximales à 30 ans contre 25 ans. 

Dernier élément de frein, les nouvelles réglementations écologiques dans le marché immobilier. D’abord, le Diagnostic de Performance Energétique (DPE) est obligatoire pour estimer la classification entre A et G. Depuis le 1 avril 2023, un audit est aussi devenu un passage obligé pour les maisons et appartements les plus énergivores (F et G). 

Ce dernier complète le DPE en suggérant les travaux à réaliser. 

Une contrainte qui s’accentuera jusqu’en 2034 pour les logements de classe D. Si la rénovation n’est pas un passage obligatoire en soi, les acheteurs vont tout de même préférer un logement moins coûteux et donc aux normes. 

Conséquence, certains biens deviennent difficilement vendables et nécessitent des travaux supplémentaires pour rester aux normes. 

Dans le contexte de réchauffement climatique et d’inflation, la déperdition d’énergie devient donc un sujet d’actualité pour les acteurs du marché immobilier.

 

Devant cette situation, les départements franciliens offrent de meilleures possibilités de prix qu’à Paris. Faites-en le constat sur mieuxqueparis.com, un site permettra également aux agences immobilières de trouver des biens supplémentaires ! 

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